Les formules exactes pour le calcul des primes d’assurance ne sont pas connues du public. Tout ce que l’on sait est que plus vous représentez des facteurs de risques, plus vous payerez de primes. En ce qui concerne le bonus-malus, le calcul est à faire plus transparent.
A lire en complément : Réglage jeu soupapes moteur Briggs Stratton OHV : comment le faire ?
Plan de l'article
Les primes d’assurance : une charge qui augmente chaque année
La souscription à une assurance auto, comme celle proposée par Mieux Assuré est une obligation pour tout conducteur, quel que soit son âge et quel que soit le type de véhicule qu’il conduit. En principe, le conducteur doit payer des primes pour être couverts pour un certain nombre de risques. Plus le niveau de risques est élevé, plus les primes sont élevées. Raison pour laquelle les primes d’assurance pour les jeunes conducteurs et pour les conducteurs malussé sont si exorbitantes.
Vos primes d’assurance auto sont susceptibles d’être révisées tous les ans. La révision est souvent à la hausse parce qu’elle coïncide avec l’apparition de quelques facteurs de risques ou de services occasionnant plus de dépenses pour votre assureur. Mais l’élément le plus susceptible de faire grimper vos primes d’assurance est surtout le malus. Dès que vous êtes responsable d’un sinistre ou en est à moitié responsable, vous subissez un malus.
A découvrir également : Assurance auto : la plus fiable, pour votre voiture !
Le calcul du bonus-malus d’une assurance auto
En souscrivant une assurance auto, vous débutez avec un coefficient neutre, 1. A l’anniversaire de votre contrat, un des 3 CRM ou coefficients de réduction ou de majoration possibles sera appliqué à vos primes. 0,95 est le coefficient du bonus, 1,25 et 1,125 sont les coefficients pour appliquer le malus.
On multiplie la valeur actuelle de vos primes d’assurance par 0,95 si vous n’occasionnez aucun sinistre jusqu’à la fin de l’année. En somme, vous bénéficiez d’une réduction de 25% sur vos primes actuelles. Si vous parvenez à maintenir une bonne conduite pendant 13 ans, vous ne payerez plus que la moitié de vos primes de départ. Si vous êtes victime d’un malus, pensez déjà à souscrire une assurance spécialement conçue pour les conducteurs malussé.
Si jamais il est prouvé que vous êtes responsable d’un sinistre, vos primes actuelles seront multipliées par 1.25 pour l’année prochaine. Il ne faut pas oublier qu’il y a une cause à ce sinistre. Cela peut être une conduite en état d’ivresse ou autres, mais aux yeux de l’assureur, il s’agit d’un facteur de risque en plus. Il recalcule ainsi la base de vos primes tout en prenant en considération l’application systématique du malus de 1,25.
Comment éviter ou effacer un malus ?
Il est possible d’éviter le malus. Pour ce faire, il faut conduire prudemment pour éviter de devenir le responsable d’un sinistre. Une fois inscrit, le malus ne peut s’effacer d’aucune autre manière que par la conduite sans sinistre également. Dans le cas où vous seriez responsable d’un sinistré, le coefficient appliqué à vos primes d’assurance est de 1.25. Si vous n’êtes responsable qu’à moitié, ce sera 1,125.
Pour vous débarrasser d’un malus, donc revenir à un coefficient de 1, le coefficient initial, il faut faire 5 ans de conduite sans sinistre. Si vous avez été responsable à moitié d’un sinistre, cette durée est également diminuée de moitié, c’est-à-dire deux ans et demi de conduite sans sinistre. Surtout, il ne faut pas oublier non plus que le malus est cumulable.