Avec l’arrivée du coronavirus, l’industrie automobile est presque à l’arrêt vu que les concessions en France sont fermées. Les constructeurs avec l’aide de l’état vont devoir relancer rapidement la roue de cet important marché. Puis, il faut dire que durant la grande récession économique de 2008, le gouvernement avait soutenu le secteur de l’auto avec une prime à la casse. C’était principalement dans l’objectif de relancer les immatriculations. Ce fut une aide bien emballée dans une politique environnementale qui visait à se débarrasser des voitures qui polluaient. Ce qu’on se demande, c’est si ce modèle pouvait être réactivé après le covid-19.
Prime à la casse : Le modèle de l’année 2008
La crise sanitaire qu’on traverse actuellement et son impact sur l’économie mondiale rappellent la grande récession de 2008. Dans le but de soutenir l’activité et tenir les réformes de ventes, les constructeurs avaient avec l’aide de l’État, proposé une prime d’ordre pécuniaire, afin de motiver les automobilistes à changer de voiture.
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Ainsi, en France, la prime à la casse était de 1000 euros pour tous les véhicules de plus de 10 ans. Cela a été d’une efficacité redoutable. En effet, l’on a eu 1,1 million de véhicules qui ont été immatriculés en 2008, dont une majorité provenant du segment. Ensuite, la prime a été reconduite en 2009 avec une aide qui était plafonnée à 500 euros.
En Allemagne, c’était la même stratégie qui fut adoptée en 2008 avec une prime à la casse élevée à 2500 euros pour tous les véhicules de plus de 10 ans. Ce qui fut incroyable, c’est que le budget de 1,5 milliard d’euros qui fut alloué à ces primes n’avait pas suffi et il a fallu y compléter 3,5 milliards d’euros en suppléments. Ce qui fut d’ailleurs écoulé très rapidement.
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Les résultats étaient de même en Italie et au Royaume-Uni. On peut donc dire sans aucun doute que cette stratégie est très efficace et pourrait beaucoup aider après le COVID-19. Vous pourrez en savoir plus sur https://www.mon-epave.com/.
D’importantes remises sur stock ?
À ce niveau, il faut dire que le stock existant actuel de chaque groupe ou concessionnaire/distributeur est énorme. Ce stock, couplé aux véhicules commandés avant que la crise sanitaire ne s’impose, devra être rapidement livré en masse dès la reprise des activités. Autrement, cela pose un problème ! En effet, le retard important en matière d’immatriculation qui fait de nombreuses victimes dans le secteur de l’automobile, en plus des gros stocks dont disposent encore les concessionnaires, pourrait leur coûter cher.
Ainsi, il se pourrait que des stocks neufs ou faiblement kilométrés, à l’instar des véhicules de directions, soient complètement bradés. L’objectif pour ces entreprises, surtout à l’issue du Covid-19, sera de faire sortir des stocks vieillissants afin de dégager du chiffre d’affaires tout au moins, si elles ne peuvent faire de la marge. C’est déjà le cas dans certains pays tels que les États-Unis, l’Allemagne, puis l’Italie où malgré la présence remarquable des effets du COVID-19, les liquidations de véhicules ont déjà commencé.