Comment choisir un bulldozer ?

Comment choisir un bulldozer ?

En France, tous les grands travaux de terrassement, de carrières, de routes et de construction ne peuvent se concevoir sans le bulldozer, outil polyvalent et indispensable.

Si vous souhaitez acheter un bulldozer d’occasion ou neuf, vous devez comprendre ce qu’ils sont afin que la machine achetée puisse remplir pleinement les tâches qui lui sont confiées.

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Les bulldozers sont classés en fonction de leur force de traction

  1. Les petits, dont la force de traction peut atteindre 0,6 tonne. Ils sont utilisés dans le jardin pour déplacer de petits volumes de matériaux légers.
  2. Légers, avec une force de traction de 0,6 à 3 tonnes. Utilisés pour le déneigement, l’enlèvement des ordures, le déplacement de matériaux de construction légers.
  3. Moyenne, de 3 à 9 tonnes. Utilisée pour l’excavation de sols de catégorie 1 à 2.
  4. Lourd, de 9 à 35 tonnes. Représentent la flotte de base des bulldozers. Utilisés pour la construction de routes, de remblais, de barrages, l’exploitation de mines à ciel ouvert, la préparation de chantiers de construction, le remblayage et le nivellement de sites de production de grande superficie.
  5. Travaux lourds, plus de 35 tonnes. Utilisé pour l’excavation de la montagne et de la roche.

Choisir un bulldozer

Lors du choix d’un bulldozer, il faut tenir compte de la transmission du tracteur. Il existe trois types de transmission de tracteur :

1. La transmission mécanique :

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C’est la transmission classique des tracteurs. Elle est simple, facile à réparer et relativement fiable. L’inconvénient de ce type de transmission est qu’il s’agit d’une transmission à rapport de démultiplication fixe, ce qui exclut l’utilisation maximale de la puissance du moteur (le moteur est soit surchargé, soit sous-chargé).

2. Transmission hydromécanique :

Convient aux tracteurs de la classe de traction 9 et plus. Cette transmission équipe 90 % du parc mondial de tracteurs. Elle offre la gamme la plus complète de rapports de transmission pour les opérations de refoulement et de défonçage. Ses inconvénients sont une culture de production plus élevée, bien que sa conception soit plus simple que celle de la transmission mécanique (à l’exception des unités hydrauliques). Il n’y a pas de liaison mécanique rigide entre le moteur et la transmission, mais grâce aux propriétés d’amortissement de l’huile, elle augmente la fiabilité du moteur et de la transmission.

3. Transmission hydrostatique :

Adaptée aux applications où le tracteur doit être très maniable, elle a un rayon de braquage nul. L’inconvénient est qu’elle nécessite des composants électroniques complexes pour la maintenir en ligne droite. Nécessite des exigences particulières en termes de pureté de l’huile de transmission et d’unités de réparation. Nécessite des solutions spéciales pour le démarrage à basse température.

Lors du choix d’un bulldozer, il est important de se demander si le bulldozer est adapté au travail que le propriétaire potentiel a le plus l’intention d’effectuer. Le critère le plus important est le choix de la classe du bulldozer, car c’est la seule façon de garantir que l’investissement sera rentable. Le choix des options en fonction de la région climatique est également un facteur important.

Les spécifications du bulldozer doivent par ailleurs être soigneusement étudiées et testées dans la pratique. Calculez à l’avance les coûts d’exploitation (par exemple pour 1000 mètres cubes de terre ou 1000 heures de fonctionnement).